Titre : |
Guide secret des templiers |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Thierry P. F. Leroy (1966-....), Auteur |
Editeur : |
Rennes : Éditions "Ouest-France" |
Année de publication : |
2015 |
Collection : |
Guide secret, ISSN 2112-8812 |
Importance : |
1 vol. (143 p.) |
Présentation : |
ill. monochrome |
Format : |
20 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-7373-6552-2 |
Prix : |
13,50 EUR |
Note générale : |
Présentation de l'éditeur :
Des sujets évocateurs : le symbolisme des Templiers, la quête du Graal, les templiers et le saint suaire, le trésor des Templiers, la forêt d Orient, le rituel secret et l admission de chevaliers, la fin des Templiers... |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Temple & chevalerie [11]:Esotérisme du Temple [11.4]
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Tags : |
Index Dewey 271.791 3 |
Index. décimale : |
11.3 Généralités et histoire de l'Ordre du Temple |
Résumé : |
Analyse les mythes et légendes à la lumière des documents historiques.
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Note de contenu : |
Extrait de l'introduction
En novembre 1095, à Clermont en Auvergne, le pape Urbain II avait exhorté chaque chrétien à courir vers Jérusalem pour arracher le tombeau du Christ aux infidèles. Son message avait été accueilli avec ferveur et, aussitôt, les petites gens avaient fait coudre des croix rouges sur leurs cottes et avaient pris la route pour la Terre sainte. Beaucoup étaient morts en route sans jamais voir le Saint-Sépulcre. Les chevaliers s'étaient mieux préparés et les avaient suivis moins d'un an plus tard, la rage au coeur, éperonnant leurs montures au cri de «Dieu le veut !» L'épopée avait été harassante, meurtrière mais, au terme de trois années de traversées de déserts, de sièges de villes et de châteaux, de massacres aussi, on était enfin parvenu en vue de Jérusalem et on l'avait prise en s'engouffrant dans une brèche ouverte dans sa muraille. Les Francs avaient alors fait couler un bain de sang dans les rues de la Ville sainte avant de courir se recueillir dans la basilique du Saint-Sépulcre et de demander à Dieu de pardonner leurs atrocités. Avaient-ils vraiment accompli la volonté divine ?
Beaucoup étaient ensuite repartis vers leurs terres d'origine, mais quelques-uns s'étaient installés sur place, s'efforçant de reproduire en Orient le modèle de la société féodale qu'ils avaient laissée en Occident. On avait construit des châteaux et organisé des seigneuries, faisant cultiver les terres à une main-d'oeuvre locale. Les pèlerinages chrétiens avaient repris.
Vingt ans plus tard, la fragilité des États latins d'Orient alarmait la chrétienté. Leur cohésion était remise en cause par les raids et les pillages. Les pèlerins de Terre sainte se faisaient agresser, rançonner. Les routes, ouvertes par la croisade, étaient devenues le théâtre d'attaques de plus en plus fréquentes. Les vallées encaissées des abords de Jérusalem se transformaient en véritables coupe-gorge. C'est dans ce contexte que naquit la confrérie des Pauvres Chevaliers du Christ. Voici ce qu'écrit Jacques de Vitry, l'évêque d'Acre, à ce propos, quelques décennies plus tard : «À la suite de ces événements (la prise de Jérusalem) et tandis que de toutes les parties du monde, riches et pauvres, jeunes gens et jeunes filles, vieillards et enfants accouraient à Jérusalem pour visiter les Lieux saints, des brigands et des ravisseurs infestaient les routes publiques, tendaient des embûches aux pèlerins qui s'avançaient sans méfiance, en dépouillaient un grand nombre, et en massacraient aussi quelques-uns. Des chevaliers agréables et dévoués à Dieu, brûlant de charité, renonçant au monde, et se consacrant au service du Christ, s'astreignirent par une profession de foi et des voeux solennels, prêtés entre les mains du Patriarche de Jérusalem, à défendre les pèlerins contre ces brigands et ces hommes de sang, à protéger les routes publiques, à combattre pour le Souverain roi, en vivant, comme des chanoines réguliers, dans l'obéissance, dans la chasteté et sans propriété.» |
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