Titre : |
Swedenborg : biographie, anthologie |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Jean PRIEUR, |
Editeur : |
Paris : Editions Fernand Lanore |
Année de publication : |
1983 |
Importance : |
240 p |
Présentation : |
Recueil/Bibliographie |
Format : |
21 x 13 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
Ésotérisme général [42] Philosophie [40]:Philosophie générale [40.1]
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Index. décimale : |
10.24 Swedenborg |
Résumé : |
Commentaire de Dbacquet 05 août 2013
Swedenborg a eu une aura certaine et incarne, en ce siècle des lumières dont il fut l'un des plus brillants esprits, un courant illuministe, bien que ses visions mystiques, à travers lesquelles il décrit notamment le ciel ou l'enfer, fussent assez tardives. Il fut d'abord un philosophe et un homme de science des plus cartésiens et, jusqu'à la fin de sa vie, il tenta de concilier ses observations de la nature et du corps humain, et son oeuvre théologique. Son savoir était encyclopédique et il apporta des contributions importantes dans des domaines fort divers tels que l'anatomie, la physiologie, l'astronomie, la géologie, les mathématiques et bien d'autres encore, dont la science des rêves qui vit en lui l'un de ses précurseurs. Quant à son oeuvre mystique elle lui semblait dictée par les puissances de l'au-delà . Il tenta d'établir une science des correspondances entre le monde spirituel et le monde matériel, l'invisible et le visible, le monde des causes et le monde des effets, qui ont une source unique et une cohérence quasi organique, les mêmes lois agissant partout, et le microcosme reflétant le macrocosme. La vie de Swedenborg n'a pas été exempte de tracasseries et beaucoup ne virent en ces visions que l'acte d'un fou (pour ma part il ne m'appartient pas ici d'apporter un quelconque jugement) et c'est à Londres qu'il mourut contraint à une sorte d'exile, malgré la protection du roi de Suède, après une vie intense d'études et de voyages, et des écrits multiples pour lesquels il avait choisi la langue latine. Il eut une postérité importante. Balzac l'évoque longuement dans « Louis Lambert » et « Séraphita ». Mais parmi ses lecteurs assidus on pourrait tout aussi bien, en ne choisissant que les plus emblématiques, citer Baudelaire, Borges, Coleridge, Emerson, Henry James… Dans cet ouvrage Jean Prieur nous permet donc, grâce une biographie introductive et une anthologie qui fonctionne comme un dictionnaire, avec des extraits de textes de Swedenborg mais aussi de ses commentateurs, d'entrevoir l'immense beauté de cette oeuvre. |
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