Temple et Tradition
Accueil
Temple et traditions
Détail de l'auteur
Auteur Henri BERAUD |
Documents disponibles écrits par cet auteur (2)
Affiner la recherche
Le bois du templier pendu / Henri BERAUD
Titre : Le bois du templier pendu Type de document : texte imprimé Auteurs : Henri BERAUD, Auteur Editeur : Plon Livre de Poche Année de publication : 1965 Importance : 254 p. Format : 16,5 x 11 cm Note générale : Du haut village de Sabolas en Dauphiné, à trente lieues à la ronde, on ne voit que forêts et brandes cernant des marais, de-ci de-là une forteresse et la route mal frayée qui monte de Provence vers la Savoie. C'est la route que prend pour son malheur, en l'année 1309, Hugues de Leuze, templier proscrit. Il finira pendu par les manants de Sabolas au plus beau feuillard du bois.
Ainsi commence la chronique de ce hameau que hante, d'une génération à l'autre, le désir d'être libre, de posséder la terre conquise sur la forêt environnante. Désir qui flambe au temps des jacqueries, désir cent fois leurré pendant les quatre siècles de peines et de fléaux qui aboutissent à la grande espérance de la Révolution.
Henri Béraud brosse avec passion cette ample fresque paysanne qui s'ordonne autour du village de Sabolas.Langues : Français (fre) Tags : Dauphiné Index. décimale : 11.12 Romans (Ordre du Temple) Note de contenu : Présentation sur Babelio.
Ce roman date de 1926.
En 1309, un Templier fuyant la persécution de Philippe le Bel arrive dans le petit village de Sabolas, dans le Lyonnais. Pris à partie par les paysans, il est pendu dans le bois proche du village. Désormais, au fil des siècles, l'apparition du fantôme du chevalier dans ce bois sera annonciatrice des malheurs qui frapperont durement la petite communauté rurale. Et des malheurs, les habitants de Sabolas vont en connaître, peste, guerres de religion, famines, les morts ne se comptent plus et les générations se succèdent, alternant périodes de souffrances et années d'embellie.
Si le bouquin débute comme un roman fantastique avec ce fantôme, très vite il apparaît qu'il ne s'agit que d'un artifice narratif, Henri Béraud a un projet plus sérieux, il écrit un véritable roman historique qui s'étale du Moyen-âge à la Révolution. D'ailleurs il aurait pu sous-titrer son livre « Chroniques de Sabolas 1309-1790 ». Un roman dont le personnage principal est collectif, puisque quelque soit son nom au fil des époques, il est l'archétype du paysan qui sue sang et eau, courbé par l'effort sur sa terre de ce coin du Dauphiné.
L'intérêt principal retiré de cet ouvrage, ce sont tous les passages relatifs à la vie quotidienne, aux métiers ruraux, aux relations entre la petite noblesse locale et sa paysannerie, au rôle des religieux dans ce microcosme. J'ai trouvé très instructives ces longues pages sur la manière dont étaient traités les lépreux à cette époque, ou bien encore celles sur les Romanichels déjà ostracisés.
Le roman date de 1926 et ça se ressent à la lecture. La langue est belle mais les tournures sont datées pour le lecteur d'aujourd'hui et le texte est ponctué de mots rares ou anciens qui rebuteront les feignants n'ayant pas la force d'ouvrir leurs dictionnaires. Un bien beau roman pourtant, sur l'homme et sa condition, qui plie mais ne rompt pas.Exemplaires (1)
Code-barres Cote Support Localisation Section Disponibilité 03506 11.12 BER Livre Bibliothèque principale Membres Disponible Le bois du templier pendu / Henri BERAUD
Titre : Le bois du templier pendu Type de document : texte imprimé Auteurs : Henri BERAUD, Auteur Editeur : Paris : Les Editions de France Année de publication : 1926 Importance : 300 p. Présentation : Edition originale Format : 19 x 12 cm Note générale : Du haut village de Sabolas en Dauphiné, à trente lieues à la ronde, on ne voit que forêts et brandes cernant des marais, de-ci de-là une forteresse et la route mal frayée qui monte de Provence vers la Savoie. C'est la route que prend pour son malheur, en l'année 1309, Hugues de Leuze, templier proscrit. Il finira pendu par les manants de Sabolas au plus beau feuillard du bois.
Ainsi commence la chronique de ce hameau que hante, d'une génération à l'autre, le désir d'être libre, de posséder la terre conquise sur la forêt environnante. Désir qui flambe au temps des jacqueries, désir cent fois leurré pendant les quatre siècles de peines et de fléaux qui aboutissent à la grande espérance de la Révolution.
Henri Béraud brosse avec passion cette ample fresque paysanne qui s'ordonne autour du village de Sabolas.Langues : Français (fre) Index. décimale : 11.12 Romans (Ordre du Temple) Note de contenu : Présentation sur Babelio.
Ce roman date de 1926.
En 1309, un Templier fuyant la persécution de Philippe le Bel arrive dans le petit village de Sabolas, dans le Lyonnais. Pris à partie par les paysans, il est pendu dans le bois proche du village. Désormais, au fil des siècles, l'apparition du fantôme du chevalier dans ce bois sera annonciatrice des malheurs qui frapperont durement la petite communauté rurale. Et des malheurs, les habitants de Sabolas vont en connaître, peste, guerres de religion, famines, les morts ne se comptent plus et les générations se succèdent, alternant périodes de souffrances et années d'embellie.
Si le bouquin débute comme un roman fantastique avec ce fantôme, très vite il apparaît qu'il ne s'agit que d'un artifice narratif, Henri Béraud a un projet plus sérieux, il écrit un véritable roman historique qui s'étale du Moyen-âge à la Révolution. D'ailleurs il aurait pu sous-titrer son livre « Chroniques de Sabolas 1309-1790 ». Un roman dont le personnage principal est collectif, puisque quelque soit son nom au fil des époques, il est l'archétype du paysan qui sue sang et eau, courbé par l'effort sur sa terre de ce coin du Dauphiné.
L'intérêt principal retiré de cet ouvrage, ce sont tous les passages relatifs à la vie quotidienne, aux métiers ruraux, aux relations entre la petite noblesse locale et sa paysannerie, au rôle des religieux dans ce microcosme. J'ai trouvé très instructives ces longues pages sur la manière dont étaient traités les lépreux à cette époque, ou bien encore celles sur les Romanichels déjà ostracisés.
Le roman date de 1926 et ça se ressent à la lecture. La langue est belle mais les tournures sont datées pour le lecteur d'aujourd'hui et le texte est ponctué de mots rares ou anciens qui rebuteront les feignants n'ayant pas la force d'ouvrir leurs dictionnaires. Un bien beau roman pourtant, sur l'homme et sa condition, qui plie mais ne rompt pas.